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Notons également que les tentures, les rideaux ainsi que tous les objets purement décoratifs comme les tableaux, les pendules, les candélabres, etc., font partie de l’ameublement mais pas du mobilier. Aussi, dans le cas où il n’y a pas de corrélation entre les meubles, on les désignera plutôt sous le terme de mobilier.

Les meubles qui composent un ameublement sont ainsi des objets essentiellement “mobiles”, c’est-à-dire qu’ils ne sont pas fixés au gros œuvre de la construction et peuvent se déplacer au gré de ceux qui les possèdent.
Dans l’intérieur de l’habitation, les pièces d’ameublement moins susceptibles d’un déplacement journalier en raison de leurs dimensions, de leur poids ou de leur destination s’appellent les “gros meubles”. Les lits, les canapés, les armoires ou buffets sont des gros meubles.
Les sièges, les tables, les petits meubles, qui n’ont pas de place déterminée sont parfois pourvus de roulettes. Les plus légers d’entre eux sont les meubles volants.

Au point de vue de l’emplacement et de la position, on distingue les meubles d’applique, les meubles à double face et les meubles de milieu. Une console adossée au mur sera un meuble d’applique tandis qu’un guéridon sera un meuble de milieu. Le secrétaire à double face est éloigné du mur contrairement au secrétaire ordinaire dont un des côtés s’appuie sur un mur.

La fabrication du meuble reste l’œuvre de l’ébéniste et du menuisier. Parfois la construction de ceux-ci nécessite une collaboration avec l’architecte pour rester homogène avec la décoration des panneaux, des plafonds, des lambris, des boiseries, des armoires pratiquées au mur, etc.
Aux raisons utilitaires se joignent des circonstances particulières de goût et de mode qui font de la fabrication des riches ameublements une branche des plus importantes de l’art décoratif.